quand te toucher ne suffit plus
quand l'amour sous l'amour se forme
je te modèle sans que ta nuit s'endorme
tu es en moi une argile difforme
que les années ont tu
en l'avenir où tu m'es prisonnière
toi mon sang et ma vie enfermée dans mes veines
mes mains dans tes mains réapprennent
le silence de l'eau et des heures de lierre
mes mains en toi retiennent l'aujourd'hui et l'hier
à jamais ton amour fleurira mon haleine
lorsqu'il me faut t'appartenir
lorsque le temps n'est plus qu'un ancien souvenir
mon cœur en ton cœur se confond
et c'est comme un oubli qui peuple l'horizon
un sanglot de bravoure arpentant tes soupirs
mon cœur sur ton cœur palpitant dans sa pâle prison
il me faut en ce jour ô dame te retenir.
Khamylle-Abel DELALANDE
Poète breton
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